RIDHA ZILI

Biographie 

En 1961, il travaille à la Société nationale d’édition et de distribution en tant qu’assistant du journaliste et photographe Pierre Olivier. En s’associant en 1967 à Mustafa Bouchoucha, ils créent le service photographie du ministère tunisien de la Culture ainsi que la Photothèque nationale. Toujours en 1967, il édite son premier livre de poésie, Ifrikya ma pensée, aux éditions Pierre-Jean Oswald basées à Honfleur.

De 1969 à 2010, il organise plusieurs dizaines d’expositions photographiques en Tunisie et à travers le monde (ÉgypteAlgérieHongrieAllemagneMarocIrakQatarCanadaEspagneAzerbaïdjanMoldavieRussie et Libye).

Premier prix de photographie en 1985 et récipiendaire de l’Ordre du Mérite culturel en 1994, il devient en 2002 professeur de photographie à l’Institut supérieur du patrimoine à Tunis.

Certaines de ses photographies, reçues dans le cadre de la donation Claude et France Lemand, font partie des œuvres de la collection permanente de l’Institut du monde arabe

Le livre « RIDHA ZILI TUNISIE PORTRAITS ET METIERS D’ANTAN »

En Tunisie et sous le regard de Ridha ZILI, la palette tunisienne et ses trésors méconnus renaissent intacts. Comme s’ils étaient touchés par la grâce, les gestes et les visages semblent pétris par la lumière, nimbés d’éternité. Arpentant souks et campagnes, remontant le temps évanoui des médinas, le photographe fait revivre un passé proche, capture des instants fragiles, sublime l’œuvre des artisans et, surtout, retrouve cet immémorial indicible qui tisse la trame de la vie quotidienne. Dans les oliveraies, les oasis ou la steppe, les paysans égrènent les travaux et les jours. Bergers aux pieds nus à l’ombre d’arbres centenaires et femmes aux prises avec le pain ancestral surgissent, irréductibles, comme s’ils vivaient en dehors du temps. Guidant les poissons vers la nasse, les pêcheurs déroulent prestement leurs filets. Les embarcations et leurs techniques témoignent d’un héritage lointain, partagé par les peuples de la Méditerranée. Ce sont mille et un visages, autant de gestes, de costumes ou de traditions qui reviennent en pleine lumière dans ce livre.

Autres ouvrages et revues illustrés:

Art d’Afrique, vol. I, n°3, 1968

Atout cœur par Pierre Olivier, éd. Maison tunisienne de l’édition, Tunis, 1972

Mort-Dieu de Carthage, ou les stèles funéraires de Carthage par Jean Ferron, éd. Librairie orientaliste Paul Geuthner, Paris, 1975

(ar) La Vie culturelle (revue), éd. Ministère des Affaires culturelles, Tunis, 1975-1991

Les Grandes civilisations disparues, éd. Sélection du Reader’s Digest, Tunis, 1980

De Carthage à Kairouan. 2 000 ans d’art et d’histoire en Tunisie, éd. Association française d’action artistique, Paris, 1982

Kairouan, éd. Agence nationale du patrimoine, Tunis, 1991

Guide de la tapisserie en Tunisie, éd. Office national de l’artisanat, Tunis, 1992

Les Palais du Bardo, éd. Assemblée nationale, Tunis, 1993

(ar) Encyclopédie de la Tunisie, éd. Beït El Hikma, Carthage, 1994

La Mosquée Ezzitouna par Abdelaziz Daoulatli, éd. Ministère des Affaires culturelles, Tunis, 1996

La Femme tunisienne à travers les âges, éd. Ministère des Affaires culturelles, Tunis, 1997

Sfax : la région, une nature domptée par Ali Zouari, éd. Cérès, Tunis, 1997

(ar) Zoubeir Turki, éd. Apollonia, Tunis, 2000

La Manouba. La magie du passé, éd. Comité culturel régional de La Manouba, 2002

Tunisie. Portraits et métiers d’antan, éd. Zili, 20192

Catalogues ou brochures :

Semaine culturelle tunisienne à Genève (1995)

Tunis capitale culturelle régionale (1997)

Office national du tourisme tunisien

De 1969 à 2010, il organise plusieurs dizaines d’expositions photographiques en Tunisie et à travers le monde (Égypte, Algérie, Hongrie, Allemagne, Maroc, Irak, Qatar, Canada, Espagne, Azerbaïdjan, Moldavie, Russie et Libye).

Premier prix de photographie en 1985 et récipiendaire de l’Ordre du Mérite culturel en 1994, il devient en 2002 professeur de photographie à l’Institut supérieur du patrimoine à Tunis.

Certaines de ses photographies, reçues dans le cadre de la donation Claude et France Lemand, font partie des œuvres de la collection permanente de l’Institut du monde arabe